Webradio, émission spéciale !
Le printemps des poètes est imminent ; cette opération, qui fête cette année ses 20 ans d’existence avec pour thème « la beauté », propose de mettre à l’honneur la poésie pendant le mois de mars, notamment dans les établissements scolaires.
L’équipe de la Webradio, chapeautée par Mme Marchi, a eu l’ambitieuse idée de réunir pour cette émission :
- des lectures de poèmes dans toutes les langues enseignées dans notre établissement : français, italien, anglais, espagnol, allemand et chinois !
- par des élèves de tous âges, de la primaire à la Terminale,
- les productions originales des élèves se mêlant à des textes d’auteur.
N.B. les accoutrements surprenants sur les photos n’ont rien à voir avec la lecture des poèmes – l’enregistrement a eu lieu le jour du carnaval de l’école !
Si vous désirez relire en ligne certains poèmes d’auteur, voici les liens :
- Paul Eluard, « Liberté »
- Giacomo Leopardi, « L’infinito »
- Karla Kuskin, « The question »
- Lope de Vega, « Perderá de los cielos la belleza »
- Pablo Neruda, « Bella »
- Paul Verlaine, « Il pleure dans mon cœur… »
- J. W. von Goethe, « Gefunden »
Ce dernier texte est dédié à la femme de Goethe. Le poète fait la découverte d’une très belle fleur. Au lieu de la cueillir, il préfère en extraire les racines et la replanter chez lui ; superbe parabole amoureuse !
Quant au poème chinois, il s’agit de « Pensées nocturnes » de Li Bai. C’est un poème dédié à la lune ; en Chine une fête lui est dédiée à la mi-automne, quand elle est la plus pleine et la plus brillante. A cette occasion, les familles se réunissent et mangent des gâteaux de lune ou « moon-cakes ». Traditionnellement, ceux qui ne peuvent être auprès de leurs proches cette nuit-là regardent la lune et pensent à leur famille.
Notre élève sinophone, George, propose du poème la traduction suivante :
Pensées Nocturnes
Un rayon de lune devant mon lit
Comme si le givre rendait la terre blanchie
Je lève ma tête et voit l’astre briller
Je la baisse et c’est vers ma terre natale que se tournent mes pensées.